Paul Goze explique pourquoi il refuse d’annoncer dès-à-présent l’annulation du Top 14
Paul Goze explique pourquoi il refuse d’annoncer dès-à-présent l’annulation du Top 14
Le lundi 6 avril 2020 à 11:43 par David Demri
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Au fil des jours, de nombreuses Ligues et Fédérations annoncent l’annulation des compétitions pour la saison 2019 / 2020 en raison de l’épidémie de Coronavirus qui touche l’Europe.
Par exemple, le championnat Belge de football ne reprendra pas cette saison. En rugby, ce sont les championnats amateurs du rugby Français qui sont définitivement arrêtés.
En dehors de l’Europe, la Fédération Japonaise de Rugby a annoncé l’annulation de la Top League. Aux Etats-Unis, il en est de même avec la Major League.
Alors qu’en est-t-il du Top 14 ?
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du quotidien L’équipe, le président de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze a expliqué ne pas vouloir se précipiter. Il refuse d’annoncer d’ores et déjà la fin du championnat car les conséquences économiques seraient terribles. Extrait:
« Nous avons choisi de calquer notre décision sur celle des pouvoirs publics. Le ministère des Sports fixera les règles de redémarrage des compétitions. C’est notre boussole (…). Arrêter le Championnat sera une décision extrêmement grave pour le rugby professionnel avec des conséquences économiques très lourdes. C’est aussi pour cela qu’il nous paraît encore trop tôt pour acter une telle décision et envisager la suite à donner à cette crise. »
Paul Goze veut toujours croire à une reprise du championnat ou à minima des phases finales pour limiter la casse. Extrait:
« Les conséquences pour le rugby professionnel seraient déjà importantes même si nous reprenions. Et si nous sommes amenés à arrêter la saison en cours, ces conséquences seraient considérables. C’est pour cela que nous nous donnons une chance d’aller au bout, grâce à quelques dates, en respectant la plus grande sécurité sanitaire, ce qui nous permettrait de reprendre contact avec notre public, nos partenaires, et ainsi réenclencher une dynamique. Mais je ne peux pas vous donner de chiffres précis. D’abord parce qu’aucune décision concrète n’a été prise, mais également par pudeur vis-à-vis des personnes malades, de ceux qui ont vécu un drame et par respect envers ceux qui se battent au quotidien. »
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