Perry Freshwater s’exprime pour l’Indépendant

Perry Freshwater s’exprime pour l’Indépendant

22 avril 2011 - 17:39

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Une ligne d’internationaux en moins, c’est handicapant quand même ?

(Catégorique.) Non, pas du tout. En rugby, il faut toujours rester optimiste. On veut gagner, on va là-bas pour prendre des points. Comme on a l’habitude, on ne s’attarde jamais sur les absences. Quelle que soit la composition d’équipe, on joue chaque match pour le gagner.

Ces jeunes qui poussent, vous avez assisté à leur éclosion…

On voit tout de suite qu’ils ont envie. Un mec comme Charles Géli a débuté 3e ligne, puis est passé talonneur (en 2007), un changement extrêmement difficile, car il s’agit d’un poste spécialisé. Aujourd’hui, il lance très bien, il pousse fort en mêlée, il gratte deux ballons sur trois, c’est devenu un très bon joueur. Comme Guiry (absent demain à Toulon), à qui j’ai dit en début de saison : « Toi, fais gaffe, tu vas beaucoup jouer. » Et c’est ce qui s’est passé.

Pensez-vous que Toulon va vous attendre en mêlée ?

Oui, bien sûr… Et tant mieux. Je crois qu’ils vont avoir une surprise. Tous les mardis matin, j’ai Kisi Pulu en face de moi à l’entraînement et je peux vous dire qu’il est très costaud. J’espère que Toulon sera relax et ne se méfiera pas.

Toulon-USAP à Mayol, c’est un peu la revanche de Barcelone ?

Pour vous, les journalistes, mais pour nous, il s’agit d’un autre match éliminatoire, donc un match différent. Il faudra être déterminé et costaud, répondre présent en conquête et en défense, car là-bas, l’accueil est « violent », avec une ambiance très chaude et des supporters qui chantent tout le temps.

Quinze jours après le quart de finale de Coupe d’Europe, Toulon génère forcément des images positives…

Non. On a toujours les images de la défaite (29-20) à Aimé-Giral. On était très déçu, on l’a gardé en mémoire.

Et Monjuïc, quand vous marquez l’essai de la victoire (29-25) ?

Sur le coup, j’étais content pour l’équipe. Arracher la victoire en 2e mi-temps au bout d’un tel scénario… Ma joie exprimait aussi du soulagement. Jouer à Barcelone, c’est quand même quelque chose, il y avait une énorme pression… Le fait qu’on ait gagné, « Whouah »…

En tant qu’étranger et après huit années passées à l’USAP, la catalanité doit vous parler ?

Je la ressens. Quand on voit autant de supporters à Barcelone, c’est un truc. Ici, il y a une identité très forte. Quand on est descendu en Espagne, on a rencontré les dirigeants du Barça et le président Sandro Rosell, pour moi, c’est une autre planète. Ils sont un peu fous les Catalans, j’aime leur passion. On a envie de revivre ça. Mais pour nous qualifier, on n’a plus le droit à l’erreur.

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  1. George 22 avril 2011 at 19h

    Sacré Perry, toujours pas fané… Un bon client pour la première ligne de nos braves. Parlera moins fort quand sera tombé sur Lolo, Seb et le Kube… 🙂

  2. France Petrucciani 22 avril 2011 at 20h

    Il ose parler de l'ACCEUIL IL SE FOUT DE QUI, IL DOIT AVOIR LA MEMOIRE HEMIPLEGIQUE,!!!!!

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