Castres peut quasiment déjà tirer un trait sur la Champions Cup cette saison.

En effet, les Tarnais se sont inclinés à domicile contre Exeter sans même marquer le point de bonus défensif.

Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager Castrais Pierre-Henry Broncan a réagi.

Et il ne se veut pas fataliste. Extrait:

« On est toujours dans le match quand on hérite de plusieurs mêlées à cinq mètres de leur ligne. On obtient deux pénalités, on n’a pas été récompensés sur cette deuxième mêlée, si les Anglais ne s’écroulent pas, on va dans l’en-but c’est dommage. C’était une belle occasion de passer à 19-17. Finalement, on se retrouve avec une pénalité contre nous, et dans la foulée, on encaisse un essai.

C’était un match de haut niveau contre une équipe de haut niveau. On a été présent. On peut travailler dessus, car on manque d’expérience du haut niveau. Tu rencontres une belle équipe qui n’a jamais eu cette composition depuis le début de l’année.

Toutes les petites erreurs se payent cash. Mais on progresse. On est pénalisés huit fois ce soir, c’était six pénalités la semaine dernière contre Pau. On est sur la bonne voie. On peut discuter de l’arbitrage ce soir, mais il a été cohérent. On a fait une bonne semaine, c’était un match engagé, dur dans les collisions. Mais on prend zéro point. Exeter sera dans la phase finale. Tout va vite dans cette équipe. Au niveau de l’arbitrage, dans les rucks, on n’a pas été pas récompensés. On aurait dû s’adapter, Exeter l’a fait. On a manqué un peu d’intelligence. »

Le troisième ligne Mathieu Babillot veut quand même continuer à y croire. Extrait:

« C’est pas une bonne soirée, on a perdu. Il y a du positif et du négatif mais sur le contenu, on a montré un beau visage, je pense. On a été agressifs, engagés, mais pas assez pragmatiques. On est dans leur camp, on a plusieurs occasions, on ressort avec zéro point et eux, ils viennent deux fois, et ils marquent deux essais. Et ce fut pareil en seconde période, tu cours après le score, face à une équipe qui a autant d’expérience, c’est très compliqué. Tu es à cinq mètres et tu sens te sent fort, tu gagnes deux mêlées, tu veux en rejouer une dernière, et tu es pénalisé… C’est dur de concéder une défaite à domicile. À nous de batailler partout pour ramener un maximum de points. »