Retour sur la 11eme journée du Top 14 ( Source Le Point )

Retour sur la 11eme journée du Top 14 ( Source Le Point )

Le lundi 1 novembre 2010 à 10:27 par David Demri

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Le prolifique Stade Toulousain a lâché lors de la 11e journée du Top 14 ses deux rivaux du haut de tableau, Montpellier et le Racing-Métro, qui n’ont pu suivre l’infernale cadence offensive des Rouge et Noir depuis deux journées.

Derrière eux, les choses se sont quelque peu décantées avec un peloton de six équipes (Biarritz, Clermont, Castres, Toulon, Perpignan, Stade Français) qui se tiennent en quatre points.

Brive et Bayonne, pris depuis cinq matches dans une spirale négative, glissent, eux, lentement vers le bas du classement occupé par un trio qui se resserre avec La Rochelle, Agen et Bourgoin, nouvelle lanterne rouge.

L’entraîneur du XV de France Marc Lièvremont avait surpris mercredi dernier en ne retenant pour la tournée d’automne « que » cinq joueurs du Stade Toulousain, habituellement en force en équipe nationale.

Les orgueilleux Toulousains –que certains disent vexés par ce choix– ont rappelé leur poids sur le rugby français en enchaînant, après Perpignan (38-29), un deuxième succès bonifié contre Toulon (44-5), autre concurrent potentiel pour le titre.

Avec ses cinq appelés pour la tournée du XV de France (Médard, Dusautoir, Jauzion, Millo-Chluski, Servat), ils n’ont laissé aucun espoir à une équipe de Toulon handicapée par les blessures et venue sans l’ossature de son équipe.

Dans un récital offensif, Maxime Médard a brillé avec deux essais qui le placent en tête du classement des marqueurs (7 réalisations). Les « oubliés » du XV de France Vincent Clerc, Clément Poitrenaud et Louis Picamoles, auteur d’un match complet, ont également marqué.

Derrière, Montpellier n’a pas fait une mauvaise opération en s’imposant sans bonus et sans briller (29-18) à Bayonne mais les quatre points sont insuffisants pour tenir le rythme toulousain. Plus grave, ils ont perdu pour une durée qui reste à déterminer leur ouvreur international François Trinh-Duc, qui s’est déchiré les ischio-jambiers.

Le Racing-Métro a, lui, failli chuter sur sa pelouse pour la première fois depuis le 3 janvier. Dans un duel de buteurs face à Perpignan, le club francilien a finalement évité le pire grâce à une pénalité à l’ultime minute (18-18).

Seul Castres parvient pour l’instant à tenir le rythme toulousain, mais quelques longueurs derrière. Le CO a pris le bonus offensif pour la deuxième fois de suite (41-24), face à des adversaires toutefois plus modestes. Après Agen (38-11), Bourgoin a été sa victime, encaissant six essais.

Castres se replace dans un groupe de poursuivants mené par un Biarritz inarrêtable, qui a décroché une cinquième victoire d’affilée (toutes compétitions confondues) dans la dernière demi-heure à Brive (27-21), et le champion Clermont, qui s’est rassuré face au Stade Français (27-3) sur ses capacités offensives avec un superbe essai collectif de 95 mètres à la dernière minute.

Sans être encore menacés par la relégation, Brive (5 matches sans victoires) et Bayonne (5 défaites d’affilée) sont en position délicate et doivent réagir lors de leurs prochains déplacements, respectivement à Montpellier et au Stade Français, jeudi lors de le dernière journée avant la trêve internationale.

Agen, bien que toujours relégable, s’est offert une petite bouffée d’air en battant (29-14) l’autre promu La Rochelle, qui n’a pas pris un point. Le SUA a cédé la dernière place à Bourgoin.

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