Richard Cockerill: « Mon boulot n’est pas de faire plaisir au président, mais de gagner ! »

Richard Cockerill: « Mon boulot n’est pas de faire plaisir au président, mais de gagner ! »

Le samedi 6 mai 2017 à 11:50 par David Demri

4 Commentaires

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Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, le manager du Rugby Club Toulonnais, Richard Cockerill a expliqué pourquoi la méthode employée par Mike Ford n’a pas fonctionné à Toulon.

Selon lui, le technicien Anglais a tenté de mettre en place un jeu attractif au RCT. Mais il était déjà trop tard et il n’avait déjà plus le droit de perdre. Extrait:

« Mike a essayé de mettre en place un jeu sophistiqué et attractif parce qu’il aime ça et que Mourad Boudjellal, qui aime ce jeu d’attaque, le lui avait demandé. Mais c’était presque une petite révolution à mener et Mike n’a réellement commencé à entraîner qu’en novembre. Modifier le jeu en profondeur quand tu as cette obligation de gagner le samedi, c’est compliqué. Moi j’ai opté pour un rugby plus simple, plus direct car je suis là pour une période courte avec un seul objectif : gagner. »

Richard Cockerill explique qu’à la différence de Mike Ford, sa seule volonté est de gagner les matches, peu importe la manière et la façon de jouer. Extrait:

« En arrière-plan, il y avait une petite musique : on doit gagner mais aussi faire le spectacle, rendre les gens heureux. Pas de ça chez moi. Les joueurs ont besoin de comprendre une seule chose: on doit gagner. Ils ne doivent même pas envisager de perdre. On peut trouver que mon jeu est plus simpliste, mais je suis là pour sept semaines au mieux et mon boulot, c’est ça: gagner. Ce n’est pas de faire plaisir au président ou à la foule. Et de toute façon, si on gagne, ils seront contents ! »

Pour se donner toutes les chances de l’emporter, Richard Cockerill écoute beaucoup les joueurs d’expérience tels que Juan Martin Fernandez Lobbe, Juandré Kruger ou encore Ma’a Nonu et Mathieu Bastareaud. Extrait:

« Ici, les joueurs ont beaucoup de pouvoir. Mais je suis le boss. On échange beaucoup, je les écoute mais c’est moi qui décide, qui planifie les entraînements, leur contenu, le déroulé de la semaine. En même temps, ce serait stupide de ne pas se servir du vécu de ces gars : Lobbe et Kruger pour la stratégie en touche ; Nonu, Bastareaud et Trinh-Duc qui ont beaucoup d’idées sur le mouvement. Mais même les joueurs internationaux avec beaucoup d’expérience ont besoin d’une direction. »

Et jusqu’à présent, ça marche !

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4 Commentaires

  1. Mrco 6 mai 2017 at 11h- Répondre

    Oh qu’il est bon cet interview, direct, franc et positif.
    Pas du gnagna à la mike ford ou MB coté sportif.

    Première fois que je ne suis pas critique de la saison, une petite lueur d’espoir à venir personnellement !?

  2. Matthrct 6 mai 2017 at 13h- Répondre

    Un bon entraîneur je vais presque le regretter !!!

  3. T-max 6 mai 2017 at 13h- Répondre

    On s’en branle du flacon, pourvu qu’on est l’ivresse.

  4. Didier de Sète 6 mai 2017 at 13h- Répondre

    Tout est dit dans cet interview…et bien dit!