Sébastien Tillous-Borde: « Je vais aider Camille Lopez au maximum »

Sébastien Tillous-Borde: « Je vais aider Camille Lopez au maximum »

Le jeudi 12 mars 2015 à 18:39 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

tillousPhilippe Saint-André fera à nouveau débuter dimanche en Italie la charnière qui lui avait donné satisfaction lors de la tournée de novembre.
Pensez-vous retrouver l’alchimie qui était la vôtre avec Camille Lopez lors de la tournée de novembre ?

Sébastien Tillous-Borde. Oui, bien sûr. Nous avons joué trois matchs en novembre ensemble. En s’entraînant ensemble cette semaine, on a vite retrouvé des repères.

Il se met souvent la pression. L’avez-vous perçu ?
Quand j’ai joué en novembre avec lui, ce n’était pas le cas. C’est vrai que c’était un peu difficile pour lui en début de tournoi, mais je suis là aussi pour l’aider à prendre les bonnes décisions, à l’accompagner dans ce qu’il veut faire. Je crois qu’on est les deux à commander le jeu. J’ai un rôle important et je vais l’aider au maximum. Je suis habitué à annoncer en club tout le temps. En équipe de France, c’est pareil. S’il y a quelque chose qui ne va pas, je le lui dis. On parle rapidement et ça se passe bien.

Le 8 titulaire, Loann Goujon, ne sera pas le même que précédemment…
C’est un joueur qu’on (le grand public, NDLR) ne connaît pas trop, parce qu’il a été blessé un peu avec La Rochelle en début de saison. Mais c’est un bon joueur. Il prend confiance dans le groupe. Je pense qu’il va nous amener sa puissance. C’est un joueur qui a des bons appuis aussi, donc il peut faire la différence.

Vu la concurrence à votre poste de demi de mêlée, est-ce un cadeau empoisonné cette sélection face à l’Italie ?
Moi, je préfère jouer. On est maître de notre destin. On a les cartes en main. Nous savons que ça va être un match difficile, mais c’est un très bon match pour montrer qu’on est capables de faire de bonnes choses. Cela va être un match un peu similaire à l’Argentine, par rapport à l’agressivité des Italiens et des Argentins. On le sait. A nous de faire ce qu’il faut.

Philippe Saint-André a expliqué qu’il fallait par moments savoir sortir du cadre. Comment une charnière peut-elle sortir du cadre ?
Lorsqu’on a nos lancements, il y a trois temps de jeu qui sont prévus pour que les mecs ne soient pas perdus. Après, on joue comme on le sent. Que chacun prenne ses responsabilités, qu’il y ait de la communication, qu’on joue les coups tout simplement. Par moments, il y a des coups pour nous, mais il y a aussi des coups à l’extérieur. Il faut qu’à l’extérieur, ça parle, qu’ils demandent des ballons. Nous sommes capables de le faire.

Publicité

0 Commentaire