Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le trois-quarts centre du Stade-Toulousain, Sofiane Guitoune a évoqué la stabilité qui règne au sein du groupe Toulousain depuis plusieurs saisons désormais.

Ce-dernier explique que certains joueurs ont quitté le navire mais ont toujours été bien remplacés.

Il concède cependant que le départ de Cheslin Kolbe n’était pas du tout prévu. Extrait:

« Ça fait trois ou quatre ans qu’on a le même groupe, on se connaît. Yoann Huget n’est plus là, mais on savait que c’était sa dernière saison. Matthis Lebel et Lucas Tauzin étaient justement là pour prendre la relève. Le départ de Cheslin Kolbe a été plus surprenant. Parce qu’au-delà du joueur qu’il était sur le terrain, c’était aussi un mec important du vestiaire, un rayon de soleil. Mais c’est la vie d’un club.

Tous les ans, il y a des joueurs qui partent et d’autres qui arrivent. Il y a quatre ans, quand « Flo » Fritz et d’autres joueurs emblématiques comme Maestri, Doussain et Fickou ont arrêté ou sont partis, tout le monde était un peu en stress à la fin de la saison. À tort, parce que Toulouse a l’habitude de gérer ce type de situation. C’est ce que nous dit souvent « Clem » Poitrenaud : « Ici, quand tu pars, tu n’affaiblis pas l’équipe, tu libères juste la place pour quelqu’un d’autre ». »

Dans la foulée, Sofiane Guitoune ne manque pas de dire le plus grand bien de certains de ses coéquipiers dont notamment Antoine Dupont, Romain Ntamack ou encore Pita Ahki. Extrait:

« C’est génial de pouvoir rejouer au rugby avec ces mecs-là. C’est fabuleux de voir à quel point ils ne subissent pas la pression. Il y a pourtant tellement d’attente autour d’eux… C’est ce qui me fait le plus halluciner. Ils n’ont pas la grosse tête, ils sont froids, ils sont bien. Tu pourrais pourtant avoir des gosses qui ont pris le melon et qui te font un match en haut et un match en bas. Eux, non, ils sont restés eux-mêmes.

Toto Dupont, je lui dis tous les jours qu’il va bientôt être le meilleur joueur du monde. Je dis ça en le chambrant un peu mais c’est vraiment un phénomène. Pita aussi fait son taf. J’adore jouer avec lui, on se comprend. On n’a pas le même style de jeu, mais on est complémentaires. Lui est un peu plus percutant, arrive à déplacer, est plus tranchant en défense. Il m’aide beaucoup, c’est facile de jouer avec lui. C’est une personne que j’adore. »