Une statue à l’effigie de Jonny Wilkinson: Le conseil municipal en discute
Une statue à l’effigie de Jonny Wilkinson: Le conseil municipal en discute
26 décembre 2013 - 12:49
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Attention: cet article rédigé par le quotidien sportif L’équipe est fictif.
Toulon, le 16 octobre 2014. Le conseil municipal de Toulon a voté lundi l’installation, devant le stade Mayol, d’une sculpture à la gloire de Jonny Wilkinson. Ce récit, vous avez rêvé de le lire ? L’Equipe vous le propose dans une édition spéciale.
Pas un élu ne manquait. Le débat, il est vrai, était d’importance. À l’ordre du jour du conseil municipal de Toulon réuni lundi matin, la construction, place Besagne, face au stade Mayol, d’une œuvre d’art célébrant le génie d’un aristocrate anglais, sir Jonny Wilkinson. Débat un peu faussé sans doute : autour de la table en U, chacun avait encore en mémoire le drop du demi d’ouverture toulonnais, passé le 31 mai au Stade de France, en finale du Top 14 face à Toulouse. Un bijou tapé à l’ultime seconde, identique à celui qui avait offert la Coupe du monde aux Anglais en 2003. Wilkinson soignait sa sortie en donnant à Toulon ce bouclier de Brennus âprement désiré par toute la ville depuis 1992. Observé sous cet angle émotionnel, l’hommage à «?Wilko?» semble une évidence. La délibération du conseil municipal fut pourtant précédée de quelques remous. Lorenzo Matéos, historique élu communiste, rappela qu’il y eut, dans la longue vie du RCT, d’autres joueurs indépassables.
À commencer par André Herrero, brave parmi les braves. «On n’a pas fait de statue à André, a lancé Matéos, pourquoi en ferait-on une à Wilkinson ?» «Et Jérôme Gallion ?», ajoutait malicieusement une élue socialiste. Le maire (UMP), Hubert Falco, ardent partisan du projet, prit alors la parole: «Il ne faut pas considérer cette statue comme un culte de la personnalité, mais plutôt penser à ce qu’il représente. Jonny, c’est l’exigence, le travail, la rigueur…» Des vertus éloignées des clichés associés à la mentalité varoise et dont l’énumération déclencha quelques sourires. «Mais justement, reprit Falco, Jonny c’est quelqu’un qui, culturellement, était loin de nous et qui, avec humilité, est venu servir le club et, au-delà, la ville de Toulon. Wilkinson symbolise en cela notre ouverture sur le monde, cette tradition de ville portuaire qui regarde vers le grand large.»
Reclus à Bandol, l’Anglais prépare ses séances des heures durant
Les discussions en ville étaient tout aussi enflammées depuis que, début septembre, Mourad Boudjellal, président du RCT, avait dévoilé le projet. «Les Anglais y viendront en pèlerinage, Toulon aura sa statue de Jonny comme Bruxelles a son Manneken-Pis !» Les Toulonnais étaient globalement favorables au projet. Même si certains puristes du jeu d’avants s’étonnaient de voir leur club symbolisé par un demi d’ouverture.
Manu Diaz, pilier de la mêlée rouge et noir des années 1980, osait même : «Aussi talentueux qu’il soit, Wilkinson n’a jamais poussé en mêlée. On ne peut donc pas affirmer qu’il ait vraiment joué au rugby.» Du côté de la Rade, évoluer «derrière» peut s’avérer plus rédhibitoire qu’être anglais, même si le port fut rudement assiégé par la Marine britannique en 1793. Dans la salle du conseil de la mairie, ces préventions n’ont finalement pas pesé lourd : la construction du monument «Wilkinson» a été votée à l’unanimité, moins l’abstention de Lorenzo Matéos. Le projet du sculpteur hyérois Gérard Serre a été retenu. Il devrait voir le jour au début de l’année prochaine.
Jonny Wilkinson, lui, ne s’est jamais exprimé à ce sujet. On le sait embarrassé. Le jeune retraité, devenu entraîneur spécialiste du jeu au pied au RCT, travaille en silence. Ses proches affirment qu’il n’a pas voulu contrarier Boudjellal, mais que cette idée de statue ne cadre pas avec son caractère. L’Anglais déteste que les regards se concentrent sur lui. Reclus dans sa maison de Bandol, il prépare ses séances d’entraînement des heures durant, lit ou relit tout ce qui a été écrit sur les mille manières de taper dans un ballon ovale, étudie les fondements de la pédagogie, notamment les célèbres ouvrages de Célestin Freinet et Lev Vygotski.
Il lui faut combler cet immense vide qui s’est ouvert devant ses pas lorsque Romain Poite, l’arbitre de la dernière finale de sa vie en tant que joueur, a sifflé, le 31 mai dernier, la fin du match. L’espace infini qu’est la retraite d’un sportif de haut niveau effraie Jonny Wilkinson. Pas sûr qu’un monument érigé à sa gloire suffise à le rassurer.
Source: lequipe.fr
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Pas mal la fiction
oui ,Wilkinson est un grand joueur ,Umaga aussi ,Champ aussi…Pourquoi pas faire un musee du RCT (vintage) video,ancien maillot,photo ancienne… ok pour la statue
Simplement pourquoi lui , parce que personne n ait , ne seras wilko et il auras marque le rct comme aucun autre joueur ! La classe en plus !
Une chose me convient dans cette fiction : Poite qui siffle la fin de la
finale sur une victoire du rct. Pour le reste, il faudrait « des statues »,
Umaga ce n’était pas rien quand même, et les anciens qui ont ramené le
bouclier sur la rade, et ceux qui nous ont ramené la coupe d’Europe.
Ce n’est pas une statue qu’il faut, c’est un mémorial rouge et noir.
Sans faire le rabat joie, faire une statue de Wilko irait à l’encontre de ses valeurs et de sa réserve..
Idem , musée , mémorial , musée , mémorial , je l’ai déjà posté il y a longtemps , Toulon terre de Rugby ou le Rugby dépasse le nationalisme , et les frontiéres pour laisser la place aux valeurs , aux mérites , a l’amour du maillot , de ce sport + les retombées économiques pour la région . Là tout le monde aurait sa place , une équipe quoi ,le RCT à travers ses joueurs . :beer: :beer: :beer: :inlove:
Même FELSINA lol
Il y a eu beaucoup de grands joueurs passés par Toulon, mais Wilkinson est un exemple sportif et extra sportif planétaire.
:-* :yes:…et pis…une autre statue de Moumou à coté de celle de RAIMU…il le vaut bien…épicétou.. :beer: .Allez TOULON…
Et pourquoi pas une statue sculptée par Jean Pierre RIVES?, ça resterai dans la famille, non?.
Soyons sérieux et arrêtons de diffuser ce type d’ineptie, rêve fantasmagorique du dernier supporter footeux.
ah oui bravo une statue de boudjellal devant Mayol, stade a qui il ordonne que son dernier match sera en fevrier, non vraiment si il veut une statue mourad faite lui a Marseille ou a Nice, c est la que les gros matchs se jouent
@ Gabriel :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :worship: