Le mea culpa de Bruce Devaux : « Je travaillais comme un débile »
Le mea culpa de Bruce Devaux : « Je travaillais comme un débile »
Le vendredi 30 décembre 2022 à 22:33 par David Demri
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Le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Bruce Devaux s’est confié via Midi Olympique pour évoquer le match à venir contre Bayonne.
Ce-dernier a également évoqué la grosse préparation physique qu’il s’est infligé pendant des années pour avoir une chance d’évoluer au plus haut niveau. Extrait:
« Pour me donner une seule chance de réussir, je me suis infligé des entraînements draconiens avec mon père. Nous avons bâti un projet commun, sans qu’il ne me force à quoi que ce soit. C’est un papa en or. Sans lui, je ne sais pas où je serais, mais certainement pas joueur de rugby professionnel. C’est un mentor. »
Il regrette de s’être entrainé comme un débile à une certaine époque. Cela lui a valu de nombreuses blessures, notamment à un genou. Extrait:
« Je n’ai pas peur de le dire, je travaillais comme un débile. Je m’entraînais comme un fou, un malade. Mon corps n’avait jamais de répit. J’ai failli me crever, tous les préparateurs physiques ont tenté de m’alerter. Je n’avais pas envie d’écouter, un peu têtu à la toulonnaise (sourire). »
Il a totalement modifié sa manière de travailler. Extrait:
« Ma manière de penser le métier a totalement changé. J’écoute les besoins de mon corps notamment sur les repos. Je réalise a minima quatre séances d’étirements par semaine. Je limite plus la viande rouge à trois jours de la rencontre. Ça a tendance à m’engourdir les jambes. J’ai réduit l’alcool avec une ou deux bières de manière très rare. Je reste strict, mais d’une autre façon (sourire). »
Son poids de forme ? 108 kilos. Extrait:
« J’ai déjà pesé un peu plus jusqu’à 111 barres, mais c’était le moment où j’avais de la bedaine. »
Désormais, Bruce Devaux souhaite enchaîner les matches et monter en puissance. Extrait:
« C’était difficile de ne pas avoir de temps de jeu. J’attendais ces échéances de novembre. Maintenant, je me sens mi-jeune et mi-vieux (rires), mais avec la conviction que je rentre dans l’âge où, à mon poste, j’arrive à maturité pour performer. »
Pour conclure, Bruce Devaux indique ne pas encore savoir de quoi sera fait son avenir, lui qui verra son contrat arriver à terme au mois de juin 2024. Extrait:
« J’aime évoluer à Toulon, avec ce maillot. Mais j’ai besoin de jouer pour que ça m’anime encore plus. Pour l’instant, je ne me pose pas de questions, mais j’ai envie de viser très haut. Il n’y a plus de barrière. »
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