Le troisième ligne aile du Stade-Français, Sylvain Nicolas a évoqué le club et sa situation en conférence de presse à l’issue de la victoire dimanche sur le Rugby Club Toulonnais en Top 14, à Jean-Bouin (17-11).

Ce-dernier avoue avoir vécu un match incroyable avec énormément de pression et de tension. Extrait:

« C’est incroyable… J’ai rarement vécu un match avec autant de pression. Je n’ai pas joué de grands grans matches non plus, mais c’était très particulier. Ce n’était pas de la fatigue physique mais plutôt de la fatigue mentale. Dans le vestiaire, on est soulagé même si au fond il n’y a rien d’extraordinaire puisqu’on a seulement gagné un match à la maison contre Toulon. On n’est toujours pas maintenu, toujours pas qualifié, on est rien du tout ! Mais avec tout ce qui s’est passé, c’est énorme. C’était un match très physique mais surtout très tendu. De l’intérieur c’était très tendu. Aucune mêlée n’a été jouée correctement, c’était archi-tendu ! On mène de neuf points à la mi-temps. Mais il y a deux semaines on menait de 16 points contre le LOU à vingt minutes de la fin et on a perdu. Mais là, on a su rester solidaire et on n’a rien lâché. C’est génial, c’est fantastique. Puis si tous les supporters qui étaient là ce soir pouvaient revenir pour les deux derniers matches de la saison, ce serait très sympa. Maintenant il nous reste deux matches contre Pau et le Racing 92 à domicile. On verra comment seront remplies les tribunes. Mais c’est vrai que c’est agréable de jouer dans un stade comme ça: un jolie stade avec du public et de l’ambiance, et on gagne. Si tous les week-ends pouvaient se passer comme ça… »

Désormais, il pense à l’avenir du club. Il espère qu’un repreneur sera trouvé. Extrait:

« On pense à l’avenir car c’est notre travail. On veut continuer à travailler au Stade-Français. Pour continuer à travailler au Stade-Français, il faut qu’il y ait un repreneur. On le sait clairement. On attend, on patiente. La première chose à faire est de gagner les matches. On se rapproche du maintien. Maintenant, on attend les bonnes nouvelles.